Justice | Un taxidermiste devant le tribunal

Tout part d’une dénonciation recueillie en mai 2011 par l’office national de la chasse. Sous couvert d’anonymat, un individu accuse un électricien de Gérardmer de 57 ans d’exercer de façon illégale le métier de taxidermiste.

Il ne serait en effet pas déclaré et travaillerait donc au noir. Mais il utiliserait également des espèces protégées.

Une descente à son domicile avait été organisée avec les gendarmes. Elle va permettre de découvrir dans sa cave un véritable atelier de taxidermiste avec un nombre incalculable de cadavres d’animaux, la plupart stockés dans des frigos en attente d’être naturalisés.

Quelques espèces protégées ont également été trouvé : deux casse noix mouchetés, une couloeuvre verte et jaune, un hérisson d’europe, un grand cormoran et dix écureuils roux. L’électricien de gérardmer faisait également payer ses talents de taxidermistes sans faire pour autant de bénéfices selon lui. Il soutient en effet n’avoir réclamé qui le prix du matériel utilisé.

Il a finalement été condamné à 3 mois avec sursis, sans amende. Les juges ont également ordonné la confiscation des animaux naturalisés ou en cours de naturalisation saisis chez lui.

Mais son matériel de taxidermiste ne fait l’objet d’aucune mesure particulière. Il pourra donc le récupérer et l’utiliser de nouveau à condition qu’il entame des démarches pour s’inscrire au répertoire des métiers et régulariser sa situation.