ajouté le 03 Novembre 2011
Trop, c'est trop! Lactalis avait pourtant essayé de séparer les communications afin, sans doute, que le syndicats n'en fassent pas... un fromage. Raté: l'annonce, même discrète et un jour férié, par le groupe Lactalis du rachat de la fromagerie iséroise L'Etoile a provoqué la colère de la CFDT vosgienne. La goutte de lait qui fait déborder la faicelle: le syndicat a assigné devant le tribunal le désormais numéro un mondial du fromage (depuis la rachat de l'italien Parmalat en juillet dernier).
Les syndicalistes ne croient en effet pas du tout à la justification de Lactalis qui ferme Xertigny pour cause économique "de manque de rentabilité". Pour la CFDT, à qui le groupe n'a pas fournit les éléments comptables justifiants sa position, il s'agit "d'un choix stratégique déguisé en conjoncture économique de crise".
Lactalis a donc été prié de s'expliquer devant la justice sur les raisons de l'arrêt de la production fromagère de Xertigny, mais aussi sur les solutions envisagées pour la pérénité d'activité des 162 futurs licenciés. J-C. G.