Fait divers | Affaire Grégory toujours pas de noms

Pas de grandes révélations dans l’affaire du petit Grégory. Les résultats des analyses ADN attendues ont été présentés cet après-midi par le procureur général de Dijon mais n’ont en effet pas donné grand-chose. Les comparaisons ne permettent pas de mettre des noms sur les profils ADN.

De nouvelles expertises ADN sur les vêtements et les chaussures de l’enfant, retrouvé mort noyé pieds et poings liés dans la Vologne en 1984,  avaient été autorisées en septembre 2012 à la demande des parents. Ces recherches utilisent une nouvelle méthode mise au point par un laboratoire de Bordeaux qui permet de déceler le profil ADN d’une personne à partir de scellés comportant peu de cellules.

Et si Le quotidien Le Parisien avait  annoncé le 16 avril dernier que dix profils ADN  avaient été isolés, le résultat reste extrêmement mince, il n’y aurait qu’un mélange d’ADN masculin très partiel sur un morceau de cordelette. Un résultat très difficilement exploitable tout comme sur le reste des vêtements de l’enfant.

Pour autant, pour le procureur de Dijon, le dossier n’est pas fermé. 25 à 30 prélèvements ADN devraient être effectués afin d'élargir la base de données de 280 empreintes fénétiques prélevées sur les protagonistes de l'affaire.