ajouté le 27 Octobre 2022
Direction aujourd’hui la chèvrerie desbiquettes des Merlusses, à quelques kilomètres de Saint-Dié des Vosges avec Stéphanie Marand et Jérome Brunat.
Bonjour à tous les deux, c’est une belle aventure que celle que vous vivez puisque vous êtes installés dans les Vosges depuis 2 ans environ ?
Oui, c’est ça. On s’est installé le 1er janvier 2021 avec ma conjointe en GAEC, sur les biquettes des Merlusses à Lusses. Nous avons 67 chèvres de Lorraine avec tout le renouvellement, donc une petite quinzaine de chevrettes qui arrivent par la suite 4 boucs. Nous exploitons à peu près 40 hectares de terre, principalement du pâturage et de la fauche.
Justement à propos de votre métier, celui de s’occuper d’un troupeau de chèvres. On parle souvent aujourd’hui de bien-être animal, alors c’est important pour vous ?
Oui c’est important, bien sûr. Si la chèvre est bien on est bien. C’est comme je dis maintenant, au départ quand on est arrivé les chèvres le temps qu’elles s’habituent à nous, elles étaient vachement stressées. En salle de traite ça ne se passait pas toujours bien. Mais maintenant, c’est vrai qu’elles ont du mal à sortir de la salle de traite, elles s’endorment même en salle de traite. C’est vraiment... puis le fait de voir les chèvres dehors c’est vraiment quelque chose qui nous tenait à cœur. Quand on les voit dehors, c’est là qu’on est bien et qui donne le sens à la chose.
Elles sont dehors une grande partie de l’année chez vous ?
Oui, elles sortent du mois de mars, de toute façon dès que l’on peut si le temps s’y prête et en général jusque fin octobre, pareil si on peut pousser un peu plus loin vis-à-vis du temps, on poussera un peu plus loin.
Et donc, pour les mois d’hiver, c’est peut être un peu plus difficile pour elles, elles donnent moins finalement?
En fait, nous on tari les chèvres, elles ont pratiquement 3 mois de repos voilà elles ont 3 mois pour se reposer et attendre leurs bébés gentiment. Laisser les chèvres au repos certains moments de l’année, il le faut. Il n’y a pas que les chèvres, nous aussi.
Ça explique une saisonnalité de ce que vous produisez.
Tout à fait. On produit les fromages généralement de début février jusque fin octobre.
Il y en a une ou deux pour lesquelles vous avez une affection particulière pour ces chèvres?
Oui bien sûr. On a plus d’affinité avec certaines chèvres, c’est vrai que des fois moi que je rentre dans la chèvrerie le matin, (on va dire que je suis un peu gaga) je leur parle et il y en a toujours une ou deux qui répondent toujours les mêmes. Donc oui, il y a un peu plus d’affinité avec certaines.
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