Plus de 110 écrivains, près de 15 000 festivaliers attendus pour la 9e édition des Imaginales d'Epinal, consacré au mondes et littératures de l'imaginaire. Autant dire que ce genre est plus populaire que jamais, avec des ventes en constante augmentation dans les librairies. A quoi est du cet engouement du public pour une littérature longtemps mise au ban par la Critique ? Explication passionnée de Bernard Visse, directeur et créateur des Imaginales. Besoin d'évasion, de magie, regard décalé sur des futurs parfois possibles et souvent improbables... Jean-Christophe Givord tente de définir ce qu'est la littérature de l'imaginaire auprès d'écrivains et d'éditeurs, mais aussi les raisons de son succès. Les Imaginales innovent cette année, avec un premier atelier d'écriture : pendant deux jours, 15 stagiaires apprennent les mécanismes de l'écriture, mais aussi ceux de l'édition, guidés par des spécialistes. Elisabeth Vonarburg, auteur de « Comment écrire des histoires-guide de l'explorateur », qui fait référence. Elle est également éditrice, traductrice, et auteur de nombreux romans de science-fiction et de fantasy à succès. A ses côtés, Lionel Davoust, noveliste (prix Imaginales 2009) et éditeur. Selon eux, le seul talent ne suffit pas pour être écrivain : c'est un métier, et il s'apprend. Fin logique de parcours, un « speed-dating » organisé entre des auteurs d'un premier roman, et cinq éditeurs d'envergure nationale.
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