ajouté le 07 Mars 2012
« Je reconnais certains torts mais il ne faut pas tout me mettre sur le dos ». La défense de ce jeune homme de 20 ans n’a pas convaincu le tribunal d’Epinal mardi. En effet les photos contenues dans le dossier pour lequel le prévenu comparaissait montrait un enfant de deux ans dont le corps et le visage sont couverts de marques de violence.
Des hématomes plus ou moins gros ou plus ou moins récents mais surtout des brûlures, sur le dos, les cuisses et même le sexe. Cet enfant était celui de sa compagne avec qui il avait vécu quelques mois l’an dernier à Remiremont.
Le prévenu a alors reconnu avoir laissé l’enfant sans surveillance lors d’un bain et lui avoir donné quelques "petites" fessées, ce qui expliquerait les marques de violence mais reconnaît également avoir jeté des verres d’eau au visage du bambin ou l’avoir abreuvé d’insultes liées à son handicap.
Devant une défense évasive, le tribunal a suivi à la lettre les réquisitions du procureur, c’est à dire 18 mois de prison dont la moitié ferme.